samedi 21 juin 2014

Quelques insectes des Pyrénées

 J'ai récemment fait 2 acquisitions :
- Un nouvel appareil photo, rien d'extraordinaire puisqu'il s'agit d'un compact, mais tout de même doté d'un bon mode "macro" (mise au point à une distance de 3cm). Pour être précis il s'agit de l'Olympus SZ-16
-  Un guide entomologique, à vrai dire le meilleur guide pour débuter, et il n'y a pas que moi qui le dit... On l’appelle couramment le "Chinery" édité depuis 1988 pour la version français le titre exact est "Insectes de France et d'Europe occidentale" - ISBN-10: 2081288230.

Et voici les premiers résultats que je suis fier de partager avec vous:
Oreina cacaliae. Un coléoptère de la famille des chrysomelidés (qui contient tout de même 30 000 espèces)... En apparence assez proche des coccinelles avec un corps bien bombé mais d’aspect plus allongé, la principale différence est le nombre d'article des tarses la dernière partie de la pattes composés de segments articulés (4 visibles ici contre 3 pour les coccinelles).




Callimorpha dominula, la belle larve d'un beau paillon: l'écaille rouge que j'espère bien prendre en photo rapidement ! La difficulté des lépidoptères c'est que les ouvrages sont souvent moins riches en illustrations pour les chenilles. En l’occurrence le Chinery de montre qu'un dessin de l'adulte.

Carabus auratus, ou carabe doré parfois aussi appelé jardinière. Ce carabe réalise une digestion externe et aspire les tissu corporels liquéfiés pour se nourrir... Dommage pour le bloc de roche au premier plan, mais la bête est rapide !


Cincidela campestris, ou cincidèle champètre bien identifiable à ces tâches blanchâtres sur les élytres et aux couleures métalliques du dessus du corps (un beau vert) et des pattes (cuivrées). Un insecte relativement véloce qu'il m'a fallu poursuivre quelque temps avant de pouvoir en obtenir une photo potable.

Iberodorcadion fuliginator... un peu flou au niveau des antennes, il s'agit d'un capricorne (ou longicorne). Photo prise début mai dans les pelouses d'altitude à proximité du pic de Teulère. Cet insecte est un peu plus rare et ne figure pas dans le Chinery.

Pterostichus nigritus, un joli coléoptère typique de la famille des carabidés. J'avoue ne pas être certain de l'identification à 100%... il s'agit peut-être de P. madidus.


Scatophaga stercoraria (la célèbre "mouche à merde") qui contrairement à ce que laisse présager son nom de se nourrit pas d'excréments mais d'autres insectes présents dans les excréments... On reconnait cette mouche à sa forte pilosité  jaune roussâtre. (Ok...ce ne sont pas des poils mais des soies mais il s'agit tout de même de pilosité)

Spialia sertorius sur une Orchis mâle (Orchis mascula). Photo prise début mai dans les pelouses d'altitude à proximité du pic de Teulère. (Ne figure pas dans le Chinery - pour les fans de papillons mieux vaut un guide entièrement dédié à ce groupe.)
Scaeva pyrastri se nourrit du nectar d'une immortelle d’Italie (Helichrysum italicum). Une mouche sympathique avec un vol stationnaire très rapide, mieux vaut attendre qu'elle se pose pour prendre tenter de prendre la photo.
Pour ma part je trouve ces premiers clichés assez gratifiants, de quoi renouer avec l'entomologie que j'ai délaissé depuis trop longtemps. Un petit passe-temps que je vous invite à essayer et si vous ne savez pas comment commencer voici quelques pistes complémentaires à l'achat d'un guide "papier":
- Vous pouvez partager vos petites découvertes et demander des identifications grâce aux réseaux sociaux (merci le Web...). On peut par exemple citer le groupe "Entomologie France" sur facebook.
- Pour les Béarnais vous pouvez rejoindre ou contacter le groupe entomologique des Pyrénées occidentales (GEPO).


[Retour à l'accueil]

5 comments:

Anonyme a dit…

J'avais un prof d’entomologie qui chaque année donnait un nombre différent d'articles aux pattes des ordres et familles d’espèces. Coxa, trochanter, fémur, tibia et plus ou moins de tarses. Étés vous absolument sur que seulement trois pour coccinelles ?

Jean-Philippe a dit…

Autant pour moi, il s'agit en fait du nombre d'articles du tarse, c'est à dire le segment distal de la patte, composé de 5 articles chez les chrysomelidea et 4 articles chez les coccinellidae. MAIS ne sont visibles que 4 articles chez les chrysomelidea (le 4ème est petit et caché) et que 3 articles chez les coccinellidae (le 3ème est petit et caché).

Concernant la patte en général les segments sont effectivement tous les mêmes : Coxa, trochanter, fémur, tibia et tarses.

Merci pour votre remarque !

Sophie a dit…

Belles photos ! L'Hespérie est magnifique. Et très bon choix pour le guide entomo ;-)

Clovis a dit…

Très beau, bravo !

Super Profpapa a dit…

bonjour, j'ai pu observer dans les Pyrénées un insecte probablement du groupe des sauterelles. Argent et noir, sauriez-vous l'identifier ?
merci

Enregistrer un commentaire